Avant-Propos | |
Auteurs | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
LOIS DU BRIDGE CONTRAT EN
COMPETITION
1997
Sous l'égide de
LA FEDERATION MONDIALE DE BRIDGE
Adoptées par
LE COMITE DES LOIS DE LA W.B.F.
LE PORTLAND CLUB
LA LIGUE EUROPEENNE DE BRIDGE
LA LIGUE AMERICAINE DE BRIDGE CONTRAT
Editeur en langue française
FEDERATION FRANCAISE DE BRIDGE
73, avenue Charles de Gaulle
92200 NEUILLY
Promulgating Body and Approving Bodies
Promulgating Body
The World Bridge Federation
Drafting Committee
Edgar Kaplan - Chairman |
Karen Allison |
Grattan Endicott |
Ralph Cohen |
Chip Martel |
Roger Stern |
Approving Bodies
The Portland Club
European Bridge League
The American Contract Bridge League
The Laws Committee of the
European Bridge League
Ton Kooijman - Chairman |
Bill Pencharz |
Jens Auken |
Max Bavin |
Claude Dadoun |
Grattan Endicott |
Philippe Lormant |
Antonio Riccardi |
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Préface à l'édition française du Code | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Le nouveau Code International 1997, mis en application en France en Septembre 1998, vous est présenté dans une version française profondément remaniée. Nous avons souhaité profiter des changements apportés à certaines lois pour revoir la rédaction de la totalité du Code et le rendre plus accessible à nos arbitres et à nos compétiteurs.
Je dois féliciter tous ceux qui ont mis au service de cette remarquable réalisation leurs connaissances et leur efficacité. A partir d'une traduction effectuée par Rosine LANG, elle même arbitre fédéral, Philippe LORMANT, Directeur National de l'Arbitrage, a dirigé avec sa rigueur et son grand talent l'ensemble des travaux. Il a été assisté d'une équipe d'experts qui a planché des journées entières sur la rédaction définitive des textes : Yves AUBRY, premier Vice-Président, Jean-Claude BEINEIX, Délégué Technique Général, Claude DADOUN, chef arbitre international à la compétence mondialement reconnue, Bertrand GIGNOUX et Jo MONTADOR, arbitres collaborateurs habituels de l'Université du Bridge, particulièrement qualifiés. Michèle BOSQUETTE a contribué à la mise en forme de l'ouvrage par ses remarques pertinentes et Brigitte BOURDEL a assuré avec son zèle coutumier le secrétariat du groupe.
Je les remercie, ainsi que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à cette réalisation, de nous avoir dotés d'un document d'une exceptionnelle qualité dans lequel chacun, arbitre ou bridgeur, pourra trouver les réponses précises à toutes les questions souvent posées lors de nos compétitions.
Michel MARMOUGET
Président de la FFB
Neuilly, Avril 1998
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Préface aux Lois de 1997 | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Les premières Lois du Bridge en tournoi ont été publiées en 1928 ; elles ont été successivement révisées en 1933, 1935, 1943, 1963, 1975, 1987 et maintenant 1997. Durant les années trente, les Lois ont été promulguées par le Portland Club de Londres et le Whist Club de New York.
Depuis les années quarante, la Commission Nationale des Lois de la Ligue Américaine de Bridge Contrat a rtemplacé le Whist Club, tandis que la Ligue de Bridge Européenne (E.B.L.) représente tous les pays non anglophones en Europe, à l'exception de l'Espagne et du Portugal et que le Portland Club est assisté par la Ligue de Bridge Britannique. Les Lois sont maintenant promulguées par la Fédération Mondiale de Bridge (W.B.F.).
Cette dernière version remplace le Code 1987.
Dans les pays d'expression anglaise, le présent texte peut entrer en application dès sa publication. Dans tous les pays, il doit entrer en vigueur au plus tard à la fin de la saison 97/98.
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L'objet du code | ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Objet des Lois Les Lois ont pour but de définir une procédure correcte et les dispositions devant être appliquées en cas d'infraction à la procédure. Tout joueur devrait accepter de bonne grâce les pénalités ou les marques ajustées appliquées par l'arbitre. L'objet des Lois réside plus dans la réparation d'un dommage que dans la sanction d'une irrégularité. |
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Compréhension des Lois
Avant le Code de 1987, les mots tels que "peut", "devrait", "doit", ou autres verbes au futur impératif étaient utilisés sans beaucoup de discrimination. Lors de l'édition 1987, leur usage fut rationalisé. Cette évolution est encore accentuée dans la présente rédaction.
Quand ces Lois disent :
- Un joueur "peut" ou "est autorisé"
à faire quelque chose :
ne pas le faire, n'est en aucun cas une irrégularité. Le joueur
n'est pas fautif.
Ainsi "tout joueur peut attirer l'attention sur une irrégularité
pendant les annonces" (Loi 9 A 1) n'implique
aucune obligation pour le joueur.
- Un joueur "fait" quelque chose :
définit la ou une procédure correcte.
le non respect de cette procédure ne suggère pas l'application d'une
pénalité.
Ainsi "le mort étale sa main de vant lui... par couleur, en
colonnes..." (Loi 41 D) implique que si le jeu exposé
a été mal disposé, la violation de procédure n'entrainera en
principe pas de pénalité (domaine pénal), mais peut ouvrir droit à
réparation si elle est la cause directe d'un dommage pour le camp
adverse (domaine civil).
- Un joueur "devrait" faire quelque chose :
établit une obligation dont la non-observation constitue une
infraction.
Cette infraction est accessible à une pénalité de procédure qui ne
sera toutefois que rarement appliquée. Elle compromet en revanche les
droits du joueur et ouvre droit à réparation en cas de dommage
Ainsi : "... une revendication devrait être accompagnée
immédiatement d'un exposé..." (Loi 68 C) implique que
le joueur, qui s'abstient de tout exposé, est en infraction. Le plus
souvent aucune pénalité ne lui sera appliquée mais ses droit seront
compromis.
- Un joueur "fera" quelque chose :
ne pas le faire est une infraction normalement sanctionnée par une pénalité.
- Un joueur "doit" faire quelque chose :
établit une obligation dont le non respect est une infraction très sérieuse
qui, sauf cas particulier, sera toujours sanctionnée.
Ainsi "si un joueur ... que son explication était fausse, il
doit appeller l'arbitre..." (Loi 75 D) implique que
s'il ne le fait pas, une pénalité lui sera appliquée en sus de l'éventuelle
réparation du dommage causé par son infraction.
On notera qu'à la forme négative une formulation comme "ne peut pas" injonction plus forte que "ne fera pas", revêt un caractère contraignant très voisin maius juste en dessous de "ne doit pas" ou "il est interdit".
Un gros effort a été fait pour rendre ces Lois plus faciles à utiliser. Les références d'une Loi à une autre sont plus explicites. Les centaines de titres et de sous-titres peuvent aider l'arbitre à trouver la section de la Loi applicable à un cas (ces titres sont destinés uniquement à faciliter la recherche ; ils ne sont pas considérés comme faisant partie des Lois). La table des matières au début du livre devrait rendre la tâche de l'arbitre plus aisée.