202 200204 TPP mh hegerm@bluewin.ch 04/11/2002 - 17:33 Lu chez PACAULT, Le tournoi par paires, les enchères, Issy-les-Moulineaux, 2001, sur le thème une enchère inutile peut coûter cher, décrire scrupuleusement sa main mène souvent au zéro, préférer les séquences rapides, nommer le plus vite possible le contrat que l'on souhaite jouer, préférer les enchères quantitatives aux enchère descriptives, etc.: "On joue au Bridge, pas aux enchères"! Ça, c'est pour ma pomme! Lu encore, op. cit., sur le thème en TPP il faut prendre des risques, p.ex. pour donner une entame ou pousser l'adversaire: "En TPP, faites confiance à vos adversaires, pas à votre partenaire"! Ça, je savais! Hervé Pacault, vous connaissez? Il vient de gagner la DN1 par paires. En Paires, il gagne toujours tout. alain 04/12/2002 - 09:32 Bid what you wont to play. C'est évident. Il y a même une autre référence en la matière, Hammam, dont le palmares est autrement étoffé. La "règle" de Hammam, c'est: CHAQUE FOIS QUE LE CONTRAT DE 3 SA EST ENVISAGEABLE, NOMMES-LES. Celle là elle me plait bien, j'aurais même tendance à en abuser. Pour le reste du premier paragraphe, quelle lucidité. Je suis partisan du description précise quand il y a un bon espoir de chelem. si c'est pour jouer la manche, moins l'adversaire en saura, mieux on se portera. La question de faire confiance aux adversaires et non au partenaire je pense qu'il faut la prendre au deuxième de gré. Il est vrai qu'il est parfois plus sûr de compter sur une erreur de l'adversaire que sur le bon retour du partenaire, mais, alors autant se recycler aux échecs, là au moins on joue seul. Cette façon de toujours le villipender me troue le ... Moi je continue à lui faire confiance, et ça paie. Ou alors changez de partenaire, si vous avez l'impression de jouer dans une succursale d'Eben Hezer. A vous entendre, Maître, Mongolito frappe à chaque donne. Et bien moi, j' aime bien Mongolito. Et il me fout la paix quand j'en commet une... mh 04/12/2002 - 11:15 Ce n'est pas au deuxième degré. C'est très sérieux, mais dans le contexte (je croyais l'avoir dit...) des enchères à quatre: un partenaire qui annonce du jeu, en compétitives en TPP, n'en a pas! Je n'y mettrais qu'un bémol: le Contre d'appel (en deuxième ou en "sandwitch"). D'une part cette intervention est la plus dangereuse de toutes, parce qu'issue d'une main plate sans échappatoire (le Surcontre lui vaut un 800 quasi-automatique chaque fois que son partenaire est nul; n'en ont-ils d'ailleurs pas pris pour 1100 contre toi mercredi, à Neuchâtel?), d'autre part il est bon qu'une déclaration du partenaire, au moins, soit sûre! Ainsi un 11H 2(443)(15PCA), tel ton 1100, ne vaut jamais Contre. Vernes, pourtant laxiste, pose les limites: Ouverture majeure (la couleur d'ouverture est soulignée): 10H si 1444 (16PCA) 11H si 14(53) (16PCA) 12H si 24(43) (17PCA) 13H si 34(33) (17PCA) 14H si 34(42) (18PCA); voire 15H: autant il aime la courte dans l'ouverture, autant il déteste le doubleton extérieur! Donc plutôt 2/1 avec un 3(532). Et nous savons qu'il faut bien 16-17H pour contrer avec un doubleton majeur extérieur (p.ex. 3244: 16H font 17PCA, 16PCA si 42(43)). Les PCA pour mémoire: H + qqch. Le qqch se calcule en fonction des longueurs extérieures. La base nulle de celles-ci: trois cartes en majeure deux cartes en mineure Qqch: chaque carte en plus: deux points en majeure un point en mineur maximum deux points par couleur chaque carte en moins: trois points en majeure deux points en mineure Contre dès 17PCA, 16 si la main plaît. mh 04/16/2002 - 14:00 Je suis quand même impressionné: en 1965, quand Vernes secoue les chiffres de ses cinq mille six cents donnes, il aboutit à des conclusions qui collent au millimètre à cette toute récente invention des PCA (Points Contre d'Appel, publiée pour la première fois il y a quelques mois dans le Bridgeur; inspirée de celles-là?...)! charles 04/16/2002 - 14:07 J'aime Jean-Claude. Jean-Claude il dit: "Tu vois, moi je crois qu'il n'y a pas de hasard dans la vie, que rien n'est dû au hasard, que si cette eau est froide et que tu m'interview, là, c'est pas un hasard"*. Ça c'est vrai! Il dit aussi: "Tu vois, il y des stars qui sont des stars qui vont réussir et des stars qui sont des stars qui vont pas réussir. Quand je suis arrivé à Los Angeles, j'ai tout de suite su que j'étais une star qu'était une star qu'allait réussir et pas une star qu'était une star qu'allait pas réussir"**. C'est beau, ça! Un jeudi soir, au Loft, il a dit à Aziz: "Tu vois, Aziz, toi t'aimes l'eau chaude, moi j'aime l'eau froide. Eh bien! Aziz, personne, t'endends bien, personne, n'a le droit de te dire que t'aimes l'eau chaude et que moi j'aime l'eau froide"***. C'est tellement vrai! Il dit aussi: "Tu vois, ce qui compte dans la vie, c'est ce qu'il y a là, in the inside, not in the outside"****. Ça c'est profond! Il dit aussi: "Tu vois, moi, dans la vie, je crois aux moments. Il y a des moments, tu sens que c'est le moment ou que c'est pas le moment. Si tu sens que c'est le moment, alors c'est que c'est le moment et que c'est à ce moment-là que ça va se passer, parce que si c'est pas le moment, c'est que c'est pas le moment et qu'y faut attendre le moment. Tu comprends?"***** Ça c'est pensé! Question: il s'avère en effet qu'"ils" ont choisi en premier. Que nous est-il resté? Un grand cornet chez Eugène pour la première bonne réponse. Attention, il y a un piège! * Authentique! ** Authentique! *** Authentique! **** Authentique! ***** Authentique! charles 04/17/2002 - 17:13 Beaucoup de réponses, mais malheureusement tout le monde est tombé dans le piège et a répondu "les Suisses-Allemands". Tout le monde n'est pas awouaire! Je mangerai donc moi-même ce cornet de frites acheté il y trois mois pour l'occasion. Non! "Ils" ont choisi Jean-Claude Van Damme et nous ont laissé celui qui nous ressasse perpétuellement et sans cesse son discours gnan-gnan sur le "partenaire gentil du gentil partenaire qui joue mieux quand on est gentil avec lui"!... Plus de précisions sur Jeanclod, mon idole ("JCVD, un physique, un mental"), avec des vidéos, des interviews, et tout et tout: http://jeanclaudevandamme.free.fr/ Le gentil monstre 04/19/2002 - 14:15 Ces divagations dignes de Harold Lloyd, à moins que ce ne soit de Lucy (in the sky with...Diamond), me font penser qu'il est temps de vous donner la pensée du mois. C'est pas parce qu'on a mis le pied dedans qu'il faut y mettre les mains C'est pas parce qu'on est DECONNANT qu'on doit finir CRETIN lgm